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Temple de Jokhang (大昭寺 dà zhāo sì)

Le temple ou monastère du Jokhang signifiant "maison du Jowo" en référence à la célèbre statue qu'il abrite, aussi appelé Tsuklakang, est le premier temple bouddhiste construit au Tibet. Cœur spirituel de Lhassa et lieu de pèlerinage depuis des siècles, il est situé dans le quartier du Barkhor, dans le Tibet occupé par le gouvernement chinois.


Depuis 2000, le Jokhang est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO dans le cadre de l'ensemble historique du palais du Potala, et il est un des hauts-lieux touristiques de Lhassa avec le palais du Potala et le parc du Norbulingka.


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Le temple du Jokhang, le tout premier temple bouddhiste du Tibet, est édifié par le roi tibétain Songtsen Gampo au début de l'année 639 pour héberger la statue dite du Jowo, représentant le Bouddha, apportée par son épouse népalaise Bhrikuti. L'autre épouse du roi, la princesse Tang chinoise Wencheng apporta une autre statue du Bouddha, hébergée initialement au Ramoché. Après la mort du roi, les deux statues furent interverties. Le Jokhang est le temple le plus vénéré de tout le Tibet car il abrite une statue du Jowo, représentant le jeune Bouddha, qui a été sculptée de son vivant selon les Tibétains.


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Le temple de Jokhang est un vaste complexe de chapelles, de cours et de bâtiments d'habitation et de service. La hauteur de ses toits dorés était une hauteur à ne pas dépasser dans les constructions du centre de la ville. Le quadrilatère de 44,5 m de côté situé au cœur du complexe, est la partie la plus ancienne (VIIe siècle). Ce quadrilatère est séparé des structures qui l'entourent par un couloir processionnel, le Nangkhor. Ces structures périphériques venues s'agglutiner au quadrilatère tout au long des siècles sont des cours, la résidence du dalaï-lama et celle du panchen lama, des ailes de service, des dortoirs de moines, des cuisines, des resserres et des bâtiments gouvernementaux dont la salle de réunion du cabinet tibétain, le Kashag.


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Le complexe couvre désormais 25 000 mètres carrés. Quatre portes, disposées aux quatre points cardinaux, permettaient aux visiteurs d'entrer dans le sanctuaire pour y accomplir le parikrama, la circumambulation du Nangkhor.


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Le quadrilatère central, avec ses pièces disposées sur son pourtour intérieur autour d'une cour centrale ouverte, correspond au Jokhang de Songtsen Gampo. Par son plan, son échelle et son ornementation, il ressortit du vihara bouddhiste indien en bois et en briques des six premiers siècles du premier millénaire. Daté du VIIe siècle par la dendrochronologie, le cœur historique du Jokhang est le seul témoin des architectures en bois indiennes ayant survécu jusqu'à nos jours.


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Le Jokhang s'élève sur quatre niveaux, ses toitures sont couvertes de tuiles de bronze dorées. Si le style architectural s'inspirait à l'origine du vihara indien, des extensions ultérieures ont introduit un mélange des styles indien, népalais, et Tang. Sur le toit, deux daims encadrent une roue du dharma,symbole bouddhique.


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En 1966, au début de la révolution culturelle, il est profané et mis à sac par les gardes rouges. Le 6 août, les gardes rouges commencent le pillage du Jokhang qu'ils transforment en urinoir et en boucherie. Il sert ensuite de base aux gardes rouges de la faction Gyenlo opposée à la faction Nyamdre. Pour finir, il est occupé par l'Armée populaire de libération. Les ailes méridionale et occidentale du Ngakhang, un bâtiment servant à entreposer des ustensiles rituels, sont mises à mal pendant les troubles. Au début des années 1980, elles sont un champ de ruines.


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Le temple est un centre de pèlerinage bouddhiste depuis des siècles. Après avoir franchi de hauts cols et venant parfois de très loin, de nombreux pèlerins accomplissent mètre par mètre leur chemin de prière autour du Jokhang. Ils progressent sur le circuit rituel en faisant des Kjangchag, prosternations consistant à se jeter à plat ventre, à se relever et recommencer à l'endroit où les mains ou le front ont touché le sol. La cour extérieure et le porche d'entrée du temple sont habituellement emplis de pèlerins se prosternant de tout leur long en direction du sanctuaire.


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