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Photo du rédacteurRui Romano

Le Bouddhisme en Chine (汉传佛教 hàn chuán fó jiāo)

Introduit en Chine au milieu du 1er siècle, le bouddhisme y est devenu à partir de la fin du IIIe siècle l’un des trois principaux courants idéologiques et spirituels (les Trois écoles , 三教, sānjiào) avec le confucianisme et le taoïsme, tout en y poursuivant son évolution. À l'exception de certaines influences bouddhisme tibétain, les principaux courants actuels des bouddhismes japonais, coréen et vietnamien proviennent d'écoles mahayana qui sont nées ou ont pris leur essor en Chine.


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La mission diplomatique menée par Zhang Qian (张骞), en ouvrant la route de la soie entre -138 et -126, devient sans doute l’événement décisif qui déclencha l’introduction du bouddhisme en Chine en favorisant les échanges avec l'Asie centrale. C’est en effet plus souvent de ces régions, et non directement de l'Inde, que parviendront en Chine moines et soutras. Une légende probablement sans fondement fait de l’empereur Wu des Han (汉武帝) un des premiers à adorer le Bouddha.


En 68, l’empereur Mingdi patronna la fondation du Temple du Cheval blanc (白馬寺, Báimǎsì), premier temple bouddhiste en Chine, que Yang Xuanzhi situe au sud de l’avenue impériale de Luoyang, à trois lis de la porte de Xiyang. La légende prétend que les soutras étaient portés par un cheval blanc, et que l’emplacement du temple fut choisi par l’animal qui s’arrêta net peu avant la capitale, refusant d’aller plus loin.


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Cette nouvelle religion présentait des caractéristiques en désaccord avec l’idéal moral et social façonné par le confucianisme. Ainsi, le célibat monastique adopté en vue du perfectionnement spirituel individuel contrevenait au devoir de contribuer de façon productive à la famille et à l’empire, au détriment de l'accomplissement personnel si nécessaire.


Il répondit en mettant en avant des sources indiennes, à l’origine mineures, présentant son utilité sociale et promouvant la piété filiale. On vanta l’efficacité des prières des moines pour délivrer, le cas échéant, ses parents de l’enfer, notion que le bouddhisme dota d’éléments indiens et d’une riche iconographie. Dès lors, dans l’ensemble syncrétique de la religion chinoise, les rites mortuaires feront souvent appel à lui.

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Avec le taoïsme il offrait des similitudes extérieures. Au début, il en fut parfois considéré comme une forme, et le vocabulaire taoïste servit à traduire celui des sutras. Certaines notions se confondirent au point qu’il est parfois impossible de démêler précisément les deux influences. Une tradition ancienne prétendant que Laozi partit vers l’ouest à la fin de sa vie donna naissance à la légende taoïste qui affirme qu’il est en fait le Bouddha; elle sera utilisée comme propagande quand les deux courants deviendront concurrents. Le taoïsme développa son monachisme pour imiter les grands monastères bouddhistes.


Néanmoins, les contacts et échanges entre les deux religions ne cessèrent jamais ; on les trouve réunis dans la religion populaire, certaines formes du Chan (禅), les courants syncrétistes nés sous les Song et les nouveaux courants religieux apparus au XIXe siècle.

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