De son nom chinois Fête du double yang car neuf est un chiffre yang, la Fête du double neuf a des origines assez obscures et très discutées. C'est la fête du neuvième jour de la neuvième lune, soit la dernière lunaison de l'automne. Cette année c'était le 25 octobre, dimanche dernier.
Elle est mentionnée dans des écrits de l'époque des Han occidentaux (西汉) décrivant la vie dans chang'an (长安), la capitale. On peut reconnaître dans ses rites actuels une fonction de protection contre les calamités et un certain rapport avec les ancêtres (visite des tombes dans certaines régions).
L'activité principale du jour (登高, dēng gāo), qui consiste à grimper sur une hauteur pour y pique-niquer, est censée reproduire une action ayant autrefois sauvé la vie à un groupe de gens.
Il existe plusieurs versions de l'histoire différant par l'identité des personnages et le type de calamité évitée. Sont associés à cette excursion l'absorption prophylactique de vin de chrysanthème (菊花酒, júhuājiǔ), justement en pleine floraison, ainsi que le cornouiller officinal (茱萸, zhūyú) aux vertus apotropaïques.
Contrairement aux autres grandes fêtes (Nouvel An chinois, fête des lanternes, fête de la mi-automne) qui sont restées généralement populaires, la Fête du double neuf est de nos jours très inégalement observée. Néanmoins, son existence et les coutumes qui y sont associées continuent d'être enseignées aux jeunes générations à travers les cours de civilisation du programme des écoles primaires.
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