Les arts martiaux chinois sont parfois désignés en Occident par boxes chinoises en raison d'une analogie des styles externes avec les boxes pratiquées en Occident. Ce terme a ainsi été repris pour désigner les initiateurs de la Révolte des Boxers (1899-1901). En Chine, les termes 拳法 (quánfǎ) ou 拳 (quán) sont utilisés pour désigner de nombreux styles des arts martiaux chinois.
Les styles de kung-fu du nord utilisent plus les jambes et ceux du sud plus les poings. Cela se reflète dans l’expression chinoise Mandarin Nan Quan Bei Tui (南拳北腿) qui veut dire "boxes dans le sud et jambes dans le nord" et renvoie aux différences (et parfois les oppositions) existant depuis des siècles entre le Nord et le Sud de la Chine, et ce tant au niveau culturel que des mentalités ou du climat…
Pour ce qui est du wushu, on dit également que la topographie du Nord, avec ses vastes étendues, permettant l’utilisation sans contrainte des jambes lors des assauts, a favorisé un style de combat à longue distance, tandis que, les pieds dans les rizières, les maîtres d'arts martiaux du Sud de la Chine, ont tout logiquement mis l'accent sur les techniques de boxes (appropriées lors de combats plus rapprochés).
La réalité est évidemment plus subtile qu’une expression générale réifiante (par exemple, les styles Choy-gar et Mok-gar, du sud, utilisent largement les coups de pied) et il s'agit donc plutôt d’indiquer une tendance aux degrés très variés. Généralement, ceux qui pratiquent le style du nord sont plutôt grands et minces, ce qui leur permet de faire les mouvements plus facilement. À l'inverse, les pratiquants du kung fu du sud sont plus petits et plus musclés.
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